Le bilan du FC Barcelone sous l’ère Jordi Roura n’est pas bon. Depuis le départ de Tito Vilanova pour les Etats-Unis, le Barça n’offre plus le même visage.
Il ne fait aucun doute que, depuis New-York, Tito Vilanova fait son maximum pour diriger l’équipe première. Malgré les lourds traitements pour soigner son cancer, il donne du temps et de l’énergie au club. Tous les moyens technologiques possibles ont été mis en place pour que l’entraîneur catalan puisse suivre l’évolution des joueurs et donner ses directives.
Cependant, force est de constater que les résultats depuis son départ pour les Etats-Unis sont en en berne. Hier, le Barça a carrément sombré à San Siro. Face à une équipe italienne parfaitement en place et tactiquement très bien organisée, les Catalans n’ont jamais réussi à renverser la vapeur. Y avait-il un pilote dans l’avion pour redresser le cap ?
Depuis le banc, malgré toute la bonne volonté du monde, Jordi Roura ne parvient pas à résoudre les problèmes que connaît l’équipe lors des matches importants. Hier soir, le catenaccio des hommes de Massimiliano Allegri a anéanti les plans des Barcelonais, qui ne se sont pratiquement pas approchés du but d’Abbiati pendant tout le match.
Dans ce genre de situation, le verrou ne peut sauter que par des changements tactiques dictés par le banc de touche. Pourtant, hier soir, le Barça a joué pendant 90 minutes de la même manière. Preuve de cette inertie : un seul véritable changement « tactique ». A l’heure de jeu, Cesc Fabregas est sorti pour Alexis Sanchez. Quelle idée ! Dans un match aussi fermé, sans espace, que pouvait-il apporter lui qui, avec un boulevard vers le but, a déjà du mal à conclure une action sans marcher sur le ballon ? L’autre changement, anecdotique, a été réalisé après une blessure de Carles Puyol, sorti en fin de match pour Javier Mascherano. Jordi Roura n’a donc même pas utilisé son troisième changement…
Depuis le début de l’année, le Barça a clairement diminué son rendement. Après un premier tour absolument hors du commun, l’équipe catalane a accumulé les contre-performances. Les matches à l’extérieur sont devenus des épreuves. En Liga, en déplacement, le bilan est de 4 points sur les trois derniers matches. En Coupe du Roi, le Barça a concédé des matches nuls à Malaga en quarts de finale (2-2) et à Madrid en demi-finale (1-1).
On sent donc que, depuis le départ de Tito Vilanova, il manque un commandant de bord pour redresser le navire lorsqu’il chavire. Jordi Roura et son équipe devront donc, très rapidement, trouver une solution pour remédier aux problèmes de l’équipe. Surtout que, ces prochaines semaines, le calendrier sera chargé. En effet, Barcelone rencontre le FC Séville, deux fois le Real Madrid, le Deportivo et, enfin, le Milan AC.
