« Nous devons offrir du divertissement aux supporters qui paient, mais dans le haut niveau, les résultats comptent aussi. C`est pour cette raison que je pense que le football est un jeu sérieux. » Sagesse Rijkaard estime également que lorsqu’un technicien prend en charge un club étranger, il doit  » épouser la ligne de conduite (suivie par l`entité) et non pas imposer un modèle par la force ».Le technicien hollandais Frank Rijkaard, entraîneur de Barcelone, leader actuel du championnat espagnol et qualifié pour les huitièmes de final de la Ligue des Champions européenne, définit le genre de football qu’il aime comme un mélange de « joie, de passion, de tactique, de mentalité et de préparation ». « Nous devons offrir du divertissement aux supporters qui paient, mais dans le haut niveau, les résultats comptent aussi. C`est pour cette raison que je pense que le football est un jeux sérieux », affirme Rijkaard dans une entrevue parue ce jeudi, et publiée par le journal romain « la Répubblica ». Il explique également ce qu`il entend par « jeu sérieux » : « C’est un jeu ; donc sur le terrain, le joueur doit ressortir ce qu’il a dans le coeur et y mettre la passion et la joie qu’il porte en lui depuis son enfance. C’est sérieux, car la tactique, la préparation et la mentalité à avoir sont précises. On ne doit pas se focaliser sur l’un ou l’autre de ses aspects. La joie d’entrer sur le terrain de jeu et la conscience de la responsabilité qu’on a sont nécessaires », ajoute t’il. Il nie être conseillé par Arrigo SacchiL’entraîneur de Barcelone nie qu’il discute avec Arrigo Sacchi, son ex-entraîneur au Milan et actuel directeur général du Real Madrid, pour lui demander des conseils : « Ça n’a aucun sens. Lorsque nous nous rencontrons, nous discutons comme des amis, et je suis toujours intéressé par son avis. Mais personne de l’extérieur ne peut influer sur mes décisions ». Rijkaard surprend lorsqu’il affirme que « la pression n’existe pas » : « la tension oui, lorsqu’elle veut dire la volonté d’aller loin et l’adrénaline qui nous envahit avant un match. Mais c’est quelque chose de positif, qui vient de l`intérieur. La pression vient de l’extérieur et je ne permets pas qu’elle pénètre en moi. » Selon le technicien barcelonais, le fait d’avoir été un grand joueur peut aider à construire un groupe : « mais un groupe mixte avec des travailleurs silencieux et d’autres qui racontent des blagues ». »Je n’aimerais pas une équipe de fâchés. L’entraîneur doit réguler chaque jour cette tension entre ces deux esprits complémentaires », estime-t-il.