Après Leo Messi, c’est son entraîneur Luis Enrique qui s’est présenté devant les journalistes. Serein, l’asturien n’a éludé aucun sujet à la veille de la demi-finale aller de la Ligue des champions contre le Bayern.

Le premier sujet abordé fut sa relation avec Pep Guardiola et son approche du match avec cette relation en tâche de fond. Luis Enrique a été clair: « Avec Pep on peut s’attendre à des surprises, mais ce ne sera pas la première fois de la saison, et nous essaierons de répondre comme d’habitude ».

« Guardiola, le meilleur entraîneur au monde »

Comme Messi un peu plus tôt dans l’après-midi, Luis Enrique a rappelé que « rencontrer Pep n’est pas une motivation supplémentaire, nous sommes en demi-finale de Ligue des champions. Je pense que Pep est le meilleur entraîneur au monde, et je le dis car Pep est un ami. » a expliqué le coach catalan.

« Aller en finale »

Luis Enrique a ensuite répondu à une question sur l’obsession du triplé: « Il ne reste que sept matches avant la fin de saison, et nous pouvons réaliser un triplé, mais nous pouvons aussi gagner zéro trophées. Notre objectif est de se qualifier contre le Bayern et d’aller en finale » a tempéré l’ancien entraîneur de la Roma.

« La défense aussi importante que l’attaque »

Quelques minutes plus tard, le coach revenait sur les récentes performances de son équipe: « Notre force est que notre attaque est aussi performante que notre défense en ce moment. Demain, nous aurons besoin des deux pour battre le Bayern. »

« Demain les équipes voudront avoir la possession. Nous en avons besoin pour notre jeu. Mais il n’y a qu’un seul ballon sur le terrain, et les deux équipes ne pourront pas l’avoir. » a prévenu Luis Enrique.

« Pas difficile à préparer »

Enfin, Luis Enrique a évoqué son approche du match en tant qu’entraîneur: « Ce match n’est pas difficile à préparer car les joueurs sont très concentrés. Mais peu importe la préparation que nous ferons, il y aura des éléments incontrôlables pour les joueurs et l’entraîneur. C’est pourquoi ce sport est si beau » a expliqué, un brin philosophe, le coach.