Le Real Madrid vient de conclure une semaine exceptionnelle, qui lui assure de terminer l’année 2007 dans le fauteuil de leader de la Liga, quoi qu’il arrive au Camp Nou lors du Clasico du week-end prochain. Si le Barça a le vent en poupe grâce au retour impressionnant de Samuel Eto’o, le Real Madrid est également en pleine confiance. Samedi dernier, le Real Madrid s’est imposé sur la difficile pelouse de l’Athletic Bilbao grâce à un bijou de Ruud Van Nistelrooy. Mercredi soir, les hommes de Bernd Schuster devaient assurer leur qualification pour les huitième de finale de la Ligue des Champions face à la Lazio de Rome au Santiago Bernabeù. Après quinze minutes de jeu, un missile de Baptista et un coup de tête de Raùl permettent à Madrid de mener 2-0. Notons que le capitaine avait déjà touché le montant quelques instants plus tôt. En fin de première mi-temps, Robinho conclut une magnifique action collective avec Van Nistelrooy en envoyant un subtil extérieur du pied dans les buts romains. La Lazio réduira le score en deuxième période et Casillas arrêtera un pénalty dans les arrêts de jeu. La confiance était donc maximale dimanche soir dans les rangs madrilènes avant la venue d’Osasuna. Le mythique stade de Madrid fêtait ses soixante ans, et Bernd Schuster aligne la même équipe qui a écrasé la Lazio en Ligue des Champions: Casillas dans les buts, Ramos, Pepe, Cannavaro et Marcelo en défense, Diarra et Baptista dans l’entre-jeu, Robinho, Sneijder, Raul et Van Nistelrooy à l’attaque. Après un quart d’heure de jeu, Wesley Sneijder décroche un coup franc précis qui atterrit sur la tête de son compatriote Van Nistelrooy. Libre de tout marquage, le Néerlandais ne manque pas l’occasion d’ouvrir le score. La première action dangereuse de Madrid se transforme en but: une fois de plus, les hommes de Bernd Schuster ont fait preuve d’une grande efficacité. « Van Gol » fêtait son cinquantième match en Liga, et a démontré que le championnat espagnol lui allait fort bien: l’attaquant batave a inscrit pas moins de 33 buts en une saison et demi… Impressionnant. Lesrojillos se sont pourtant montrés très dignes au Bernabeù, mais ont fait preuve d’innocence devant la cage de Casillas. Le gardien madrilène n’a jamais réellement été inquiété. En deuxième période, Schuster continue sa politique de rotations et fait monter Guti, Gago et Heinze à la place de Baptista, Diarra et Marcelo, afin de donner davantage d’oxygène à son équipe. Ziganda l’imite en faisant entrer Hugo Viana, Delporte et Portillo l’ancien madrilène. Au lieu de tuer le match, le Real s’endort et le public commence à craindre l’égalisation. Mais comme nous l’avons déjà dit, Osasuna a fait preuve de naïveté devant Casillas. Aucune frappe n’a été véritablement dangeureuse. Ce manque de réalisme devant les buts est fatal face à une équipe comme le Real Madrid. A la 75ème minute, Robinho se joue de deux joueurs et lance Guti. Le « 14 » décale Van Nistelrooy à l’entrée de la surface, mais l’attaquant voit son compatriote Sneijder débouler à toute allure. Altruiste, il lui passe le ballon et Sneijder décroche une frappe surpuissante qui perfore les filets de Ricardo. Osasuna n’y croit plus et s’incline logiquement 2-0. Cette victoire est la quinzième consécutive au Santiago Bernabeù. Le Clasico de dimanche prochain s’annonce très chaud.