Il était en panne de réussite depuis son divorce, mais Thierry Henry a retrouvé son premier amour : le but. Dans l’édition du quotidien espagnol Marca, avant la confrontation de Ligue des champions entre Barcelone et Lyon, Robert Pires, joueur de Villareal, compatriote et ancien coéquipier de Henry à Arsenal, confiait : « Thierry Henry n’était pas bien depuis son divorce. Car il ne voyait pas assez sa fille ». Sur le terrain, cela se traduit par trois rencontres de Liga espagnole sans but pour l’avant centre de Barcelone. La crispation et l’agacement se sont d’ailleurs ressentis sur le visage d’Henry lors du match face au champion de France. Ayant très peu de ballons à négocier et souvent pris au piège du hors jeu, Thierry Henry doit une fière chandelle à son entraîneur Frank Rijkaard et à son jeune coéquipier mexicain, Giovani Dos Santos. Le premier pour l’avoir maintenu sur la pelouse, bien qu’il ne jouait pas son meilleur match. Le second pour avoir bien mené l’action qui aboutit à son premier but sous les couleurs du Barça. Lui permettant ainsi de retrouver son premier amour : le but. Seul ce dernier peut permettre au Français de gérer ses problèmes extra sportifs et de retrouver la confiance, qui fît de lui l’un des meilleurs attaquants européens il y a peu. La réalisation contre Lyon arrive comme une nouvelle idylle. Car bien que les jeunes loups Bojan Krkic et surtout Giovani Dos Santos pointent déjà le bout du nez, Thierry Henry est la première solution de rechange pour pallier à la blessure du Camerounais Samuel Eto’o. Le tapis vert lui est donc déroulé, pour accentuer son idylle avec le but. écrit