Il y une semaine, certaines inquiétudes pesaient sur le Barça avant le match au Parc des Princes… Depuis, tout va pour le mieux ! Les 2 victoires d’affilée contre le PSG (3-1) et Valence (2-0) ont rassuré joueurs comme supporters.

Cependant, sans vouloir jouer les oiseaux de mauvaise augure, la qualification en 1/2 finale de Champions League n’est pas encore assurée. Les joueurs de Luis Enrique doivent encore se méfier de certaines choses…

1- Le retour des rois

Certes, Thiago Silva s’est blessé lors du match aller ; mais les Parisiens seront tout de même bien plus compétitifs au Camp Nou. Au milieu de terrain : exit Rabiot et Cabaye, bonjour Thiago Motta et Verratti ! Les 2 Italiens sont bien meilleurs dans la conservation de balle, et sont capables de rivaliser avec les techniciens barcelonais.

Devant, Zlatan is back : Ibrahimovic, malgré son inconstance en Ligue des Champions, peut à tout moment inscrire un but d’anthologie et renverser le cours d’une rencontre. Attention, Piqué, Matthieu et Mascherano sont prévenus !

2- La fatigue

La saison se fait longue, et certains joueurs du Barça ne sont plus tout jeunes : Xavi ou Iniesta, par exemple, commencent à tirer la langue. Ce n’est pas un hasard si l’homme en forme du moment, Luis Suarez, a commencé sa saison bien plus tard que les autres.

De plus, la rencontre contre le FC Valence fut âpre, et la victoire ne s’est dessinée que dans les arrêts de jeu. Sans oublier la Coupe du Monde, qui a écourté la trêve des joueurs internationaux, soit la quasi totalité de l’effectif. Allez, courage messieurs, la fin de saison se rapproche !

3- Le fantôme du FC Metz

Les plus jeunes d’entre vous ne connaissent probablement pas cet élément de l’histoire du club : au moment des faits, Andrés Iniesta était âgé de 5 mois !

Petit rappel des faits : lors de la Coupe des Coupes 1984-85, le FC Barcelone affrontait le FC Metz. Le match aller à St-Symphorien avait été une formalité : victoire 4-2 des Catalans. Au retour, ils ouvrent rapidement le score et se préparent à un match sans histoire. Mais…

Comme on dit en rugby, les mouches ont changé d’âne ! Tony Curbos connut là son plus grand fait de gloire : il inscrivit un hat-trick, et fut à l’origine du 4ème but inscrit contre son camp par Sánchez, le malheureux gardien de l’époque.

Tout cela pour dire que tout est possible : 30 ans plus tard, voici enfin l’occasion de nous venger de cette cruelle histoire ! Les Messins se sont payés notre tête, ce sont les Parisiens qui vont payer pour eux…