Samuel Eto’o a été invité ce mercredi à s’expliquer en conférence de presse à la suite d’une interview qu’il a accordée au quotidien sportif Marca, et dans laquelle il ne mâchait pas ses mots. Le quotidien sportif madrilène, Marca, publiait, ce matin, une interview de l’attaquant du FC Barcelone, Samuel Eto’o, et dans laquelle le joueur camerounais ne mâchait pas ses mots, puisqu’il affirmait, par exemple : « Si un jour je suis un problème, je m’en vais, car ce ne sont pas les clubs intéressés qui manquent », ou encore « il faut mettre à part ceux qui salissent le vestiaire ». Le numéro 9 Blaugrana s’est donc expliqué lors d’une conférence de presse organisée ce midi au Camp Nou. « Avant de commencer à créer une autre guerre, je préfère commencer par dire qu’il n’y a rien. Ce fut une interview normale. Nous l’avons faite hier, et j’étais sincère », a affirmé l’attaquant barcelonais. « Moi ce que je veux, c’est être le plus clair possible avec vous. Je veux dire que, ici, il n’y a pas de polémique. Mais, je veux dire aussi : ne me manquez pas de respect. Parce que si vous me manquez de respect, je vous en manquerai aussi ». En finir avec les rumeurs Samuel Eto’o est ensuite revenu sur les nombreux points délicats de l’interview avec le journal espagnol. « Quand Deco dit que, dans le vestiaire, il n’a pas d’amis mais des coéquipiers, il a tout à fait raison : il est libre d’avoir des amis ou des coéquipiers ». Concernant les possibles problèmes dans le vestiaire, Eto’o a expliqué que « quand on est un groupe de 30 personnes, dès qu’il se passe quelque chose ça se retrouve dans la presse. Il y a beaucoup de gens qui travaillent pour le Barça et on a tous des amitiés avec certains journalistes. Et, en parlant, il y a parfois des choses qui filtrent. Il faut jeter tous ceux qui foutent la merde dans le vestiaire ». Samuel Eto’o a également voulu confirmer que Frank Rijkaard comptait toujours sur lui. « Il y a un journal qui n’arrête pas de publier que Rijkaard a demandé à ce que je parte. Moi je ne peux pas faire de coup bas à Laporta et, avant d’en faire un, je préférerais partir. Je ne peux pas me mettre entre l’entraîneur et le président. Je les aime tous les deux. Si le coach pensais que je devais partir, il me l’aurait déjà dit. Et comme jusqu’à présent il ne m’a rien dit, c’est que ce n’est pas vrai ».
