Ce n’est pas nouveau, Arsène Wenger est un mauvais perdant. Le coach d’Arsenal, qui n’a pas gagné un seul titre valable depuis six ans alors qu’il possède en son effectif des joueurs parmi les meilleurs du monde, est monté au créneau en critiquant l’arbitrage, hier soir après la défaite des siens contre Barcelone au Camp Nou.Même si l’on pouvait s’y attendre, tant il nous a déjà donné l’habitude de parler des arbitres après chaque défaite (on se souvient qu’il était le seul à voir vu un hors-jeu de Samuel Eto’o en finale de la Ligue des Champions 2006), l’attitude d’Arsène Wenger hier soir au Camp Nou a été plus que remarquée. Collé au quatrième arbitre pendant toute la rencontre, l’entraîneur français est même entré quelques secondes sur le terrain en plein match. Dans les coulisses, après le coup de sifflet final, il se serait même embrouillé avec Pep Guardiola et l’arbitre, le Suisse Massimo Busacca.Un comportement qui a poussé l’UEFA à publier un communiqué ce mercredi, précisant qu’il ouvrirait une enquête disciplinaire à son encontre : « L’UEFA a ouvert une enquête disciplinaire à l’encontre de l’entraîneur de l’Arsenal FC Arsène Wenger et de son milieu de terrain Samir Nasri, suite au 8e de finale retour de l’UEFA Champions League qui s’est déroulé hier soir en Espagne contre le FC Barcelona », a indiqué l’organisation européenne dans un communiqué. « Tous deux pourraient être sanctionnés pour leur conduite inappropriée et seront entendus par l’Instance de contrôle et de discipline de l’UEFA le jeudi 17 mars ».Après le match et la conférence de presse d’Arsène Wenger, Pep Guardiola s’est également exprimé devant les journalistes : « Il a le droit de se plaindre de l’arbitrage. A sa place, je serais aussi contrarié dans cette situation. Mais la réalité, c’est qu’Arsenal n’a pas fait trois passes d’affilée, n’est jamais sorti de son camp et n’a pas tiré une seule fois au but », a constaté le coach catalan. « Nous, nous avons eu une possession de balle de 70%. Après un match comme celui-là, il vaut mieux voir ce qui n’a pas marché pour le corriger, comme ce fut le cas pour nous au match aller. Je peux comprendre Arsène Wenger, mais la réalité est ce qu’elle est… »
