24 octobre 2004 – Liga – Real Madrid – 8è journée

Owen fait tomber Valence et le Real prend 3 points !   Après avoir essuyé de nombreuses critiques, l’attaquant anglais, Michael Owen, prouve peu à peu qu’il a sa place parmi les « galactiques » du Real Madrid. Après son but mardi soir face au Dinamo Kiev, l’Anglais a de nouveau fait mouche hier soir face à Valence, lors de la huitième journée de championnat. Si son premier but sous le maillot du Real était typique d’un attaquant pointe, celui d’hier soir a conclu une superbe action collective. Il a cherché à se démarquer et a décroché une splendide frappe du gauche qui a fait trembler la lucarne de Cañizarez. Deuxième but et deuxième victoire du Real en cinq jours. Ce n’est pas trop tôt, me direz-vous… Les deux buts de Michael Owen lui ont valu une ovation du public, qu’il a désormais conquis. Le transfert préféré de Florentino Perez, le président, peut jouer un rôle très important cette saison au sein du Real Madrid. Dès le départ, l’incompréhension a gagné tout amateur de football : Ranieri laisse Pablo Aimar, le génie argentin, sur le banc de touche pour entamer le match. Quel plus beau cadeau aurait-il pu faire aux socios du Real? On se le demande car tout le monde connaît Aimar et son talent qui lui permet de pouvoir renverser un match en une minute. Valence a tout essayé pour freiner les Madrilènes. Mais en vain. Figo apparaissait constamment sur la droite en laissant Carboni sur place, Zidane et Guti rendaient Baraja fou avec une série de passes en profondeur, Ronaldo surgissait de partout, Raùl semblait avoir trouvé deux pieds droits car rien ne lui échappait et Owen mit la cerise sur le gâteau en inscrivant un superbe but. Avec grande classe, Zinedine Zidane envoyait une passe dans l’axe que Raùl dévia intelligemment en un temps pour Owen qui, après avoir pris ses défenseurs de vitesse, tira au ras de la transversale, pile dans l’angle. Imparable. En défense, Helguera immobilisait Di Vaio, pendant que Salgado et Roberto Carlos empêchaient Rufete et Angulo de déborder sur les côtés. Après la pause, Ranieri décida de réagir: il fit monter au jeu le Zidane de la Pampa: Pablito Aimar : un autre match commence. Valence paraissait transformé. Mariano Garcia Remon le sentait et fit entrer Santiago Hernan Solari, autre prodige de River Plate, pour équilibrer le milieu de terrain. Albelda décida de prendre ses responsabilités et envoyait un missile presque imparable. Iker Casillas réalisa un arrêt extraordinaire. Un de plus dans ce match où Valence a réclamé deux penaltys. Deux actions litigieuses que chacun jugera à la vue du ralenti. Malgré un grand match des Madrilènes, qui auraient pu alourdir le score, tout le monde attendait impatiemment le coup de sifflet final. Les dernières minutes faisaient craindre une remontée de Valence. Il faut cependant souligner les extraordinaires performances de Zidane et de Raùl, récemment critiqués. Le capitaine était omniprésent (il a même participé en défense) et Zidane a illuminé le Bernabeu de sa classe inégalable. Le Real Madrid a livré, malgré le pauvre 1-0, un bon match hier soir. Peut-être le premier d’une longue série. La confirmation devrait venir cette semaine avec une rencontre facile en Coupe du Roi face à Leganes.

écrit par FC-Barcelone.com

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