Le Real Madrid n’est plus galactique. Les madrilènes sont à des années lumières de leur meilleur niveau, et cela dure depuis longtemps. Trop longtemps. L’année 2004 a été la pire de l’ère Florentino. Nombreuses sont les raisons de cette sinistre année vécue par tous les madrilènes. Le début de l’année 2004 avait pourtant été bon. Malgré les critiques, Carlos Queiroz enchaînait les victoires, en grande partie grâce à Ronaldo qui était dans une forme incroyable. Même si les madrilènes n’évoluaient toujours pas comme un groupe collectif, les victoires et les résultats se suivaient. C’est en trois semaines que tout à basculé. Blessure de Ronaldo, élimination de la Ligue des Champions (face à Monaco, notamment à cause des buts de Fernando Morientes) et défaite lors de la finale de la Copa del Rey (2-3 face à Zaragoza). Les Madrilènes ne s’en sont pas remis. Plus rien ne fonctionne: l’attaque ne marque plus, la défense est constamment perdue. La conséquence est immédiate: défaites à domicile, le Barça passe devant en Liga,… Florentino décide de réagir. Il réussit à s’octroyer les services du mythe espagnol Jose Antonio Camacho. En même temps, il achète les deux défenseurs Walter Samuel et Jonathan Woodgate. L’argentin n’ a pas encore fait honneur à sa réputation de « mur » et l’anglais n’a toujours pas joué une minute à cause de blessures… Camacho sent rapidement qu’il ne peut rien face à ce vestiaire de star. Il décide donc de démissionner et laisse sa place à son adjoint Mariano Garcia Remon. Malgré des débuts difficiles, il a réussi à faire relever la tête au Real galactique. Il amène le Real à la deuxième place de la Liga et le qualifie pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Qui aurait un jour cru que le grand Real Madrid éprouverait des difficultés à passer le premier tour de la CL??? Après deux mois de souffrance(notamment au Camp Nou…), tous les socios pensaient que les madrilènes avaient relevé la tête. De très belles victoires (6-1 face à Albacete, 5-0 face à Levante) au Bernabeù, et de nettes victoires à l’extérieur (0-2 face à Malaga) laissaient espérer le meilleur. Florentino annonce également l’arrivée du grand Arrigo Sacchi pour rehausser le niveau du club. Mais le jeu galactique n’est toujours pas là. Et dès qu’une bonne équipe arrive devant les onze stars madrilènes, le score est sans appel. C’est ce qu’à montré le dernier match de 2004 face à Séville. 0-1, défaite méritée.
